Par Demba Sidibé
Le projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire dans le tiers Sud du Sénégal (Tiers Sud – Bey Daare) etait au chevet des victimes des fortes intempéries qui ont ravagé les champs de bananes dans la zone de Gouloumbou (Tambacounda).
Ceci, à travers la mise à disposition de 25 370 plants qui ont été remis aux victimes. Un soutien de taille comme l’a souligné, Adama Ndao, secrétaire général du collectif des victimes et qui selon lui, « va permettre la diversification des cultures et le maraichage mais également servir de brise vent pour faire face aux intempéries qui, il faut le souligner ont occasionné un manque à gagner terrible après le passage des vents dévastateurs ».
Ce soutien est donc une belle manière pour le Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire dans le tiers Sud du Sénégal (Tiers Sud – Bey Daare) de répondre à l’appel pressant des producteurs de bananes de la zone précitée. Cela, eu egard aux objectifs de développement économique durable qu’il s’est fixé et par ricochet celui d’améliorer les conditions de vie, de sécurité alimentaire et de nutrition des producteurs.
Après la visite conjointe des autorités du ministère de l’agriculture conduit par le directeur de l’horticulture et des responsables du projet pour constater de visu l’état des lieux, il a été constaté qu’une bonne partie de la production en phase de maturité a été ravagée par ce vent très violent s’est abattu dans la région de Tambacounda.
Le projet est venu aussi rn appoint avec 25 370 plants constitués de 2685 plants de moringa; 4581 plants de citronniers, 17953 plants de petit pois d’Angor lentille ou haricot et 370 pieds d’anacardier a indiqué Adama Ndao le secrétaire général du collectif des producteur de bananes de Tambacounda.
Tout comme plusieurs autres bénéficiaires de la zone de Adiaf Sankagne Ngeune Koar Saal, entre autres. Dans ce paysage agraire va renter en vigueur les piments vert jaune rouge vert des aubergines et du Diakato ce qui va diminuer les exportations qui viennent des Niayes et du Mali.