Plus de 35 à 40% de la production de banane attendue dans les périmètres gérés par les neuf Groupements d’intérêt Economique (Gie) de la société Coopérative de producteurs de la vallée du fleuve Gambie (Coprovag) ont été ravagés par des vents violents.
Cette catastrophe naturelle s’est beaucoup ressentie dans l’arrondissement de Missirah particulièrement au niveau des bananeraies c’est-à-dire dans la zone d’intervention de la Coprovag. Elle a touché pratiquement toutes les grandes zones de production de banane de la Coprovag : Nguène 2, Saal 1, Saal 2, Saal 3, Sankagne 3, Faraba, Koulary et Wassadou. Aucun dégât humain n’a été enregistré, mais le choc psychologique au niveau des producteurs et productrices est très préoccupant. Certains animés d’un sentiment de dégouts et de découragement de cette activité qui est leur principale source de revenu qui les garantit leur dignité humaine.
Les dégâts matériels sont aussi très importants avec ces lots de conséquences sur le niveau de production et les revenus des ménages. En effet, la catastrophe est survenue à presque un mois de la période de fortes de production. On peut dire sans se tromper que c’est presque près de 9 mois de durs labeurs et de dépenses qui tombent sous les coups du vent. Plusieurs millions doivent être payés à ces institutions. Voilà qu’une bonne partie de la production en maturité a été ravagée par la furie des vents violents. «Nous sommes dans une situation très délicate eu égard aux engagements au niveau de ces institutions pour le remboursement des crédits presque arrivés à échéance. Il nous sera très difficile d’honorer nos engagements. Nous invitons les autorités au plus haut niveau de s’autosaisir pour nous aider à gérer cette situation ».
Des producteurs, Thérèse Faye, Fallou Tine et Charles Tine ont lancé de pressent appels aux autorités, aux bonnes volontés, pour venir en aide. «Nous avions l’espoir sur ces productions pour payer nos dettes, gérer la scolarité des enfants et faire face aux dépenses quotidiennes de la famille. Mais voilà que le vent a tout emporté. C’est le désarroi total», regrettent-ils.
Réalisé par Demba Sidibé