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1000 femmes bénéficient du projet d’autonomisation à fort impact: Le maire de Tambacounda Pape banda Diéye établie le lien social avec les jeunes

 Par Demba Sidibé

 Le projet d’autonomisation des femmes de la commune de Tambacounda prend corps. La municipalité et le réseau IMCEC ont signé une convention de partenariat devant servir un premier groupe de 1000 femmes. L’impact social sera aussi établi pour les jeunes. Cela pour faire face à la pauvreté un enjeu de société qui affecte à la fois les femmes et les hommes mais ce sont les femmes et les filles qui sont le plus touchées.

Tambacounda: Le Maire Papa Banda Dièye de la commune de Tambacounda et la direction générale du réseau U-IMCEC (Union des Institutions Mutualistes Communautaires d’Epargne et de Crédit), ont paraphé un protocole dans le cadre du financement des activités génératrices de revenus des femmes. Il s’agit de faciliter l’accès aux crédits afin de renforcer le pouvoir économique de ces dernières ainsi que leur inclusion financière. Une cohorte de 1000 femmes va bénéficier de cette première phase de convention qui verra l’U-Imcec débloquer une bagatelle de 100 millions de francs Cfa au profit de ces femmes. Et les frais de dossier ainsi que les intérêts sont à la charge de l’institution municipale, s’est engagé le Maire Papa Banda Dièye.

A travers le plan de développement communal, « nous avons la vision de renforcer les pouvoirs économiques des femmes et des jeunes afin qu’ils soient autonomes. Donc, cette signature de convention entre dans ce cadre. Nous sommes entrain également de peaufiner des stratégies afin que les jeunes eux aussi puissent bénéficier de l’accompagnement de la municipalité », dit l’édile Dièye. Il s’engage avec son équipe municipale, d’augmenter l’enveloppe d’accompagnement des femmes, si celles-ci respectent les closes des crédits, c’est-à-dire, remboursent les prêts. Le tout pour permettre à ces femmes d’être autonomes.

Lors de la cérémonie de signature de ce protocole de partenariat, jeudi 4 juillet 2024, il a été noté que « la pauvreté est un enjeu de société qui affecte à la fois les femmes et les hommes. Mais force est de constater que ce sont les femmes et les filles qui sont le plus touchées. Elle entraîne une marginalisation et souvent une exclusion qui leur est spécifique. Ainsi, la microfinance ambitionne de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités basées sur le genre par l’autonomisation des femmes ».

Pour le Dg, ce protocole vise à globalement accompagner 1000 femmes pour un premier jet. L’enveloppe globale que l’institution U-Imcec va dégager pour accompagner ces mille femmes sera de 100 millions de francs Cfa. Si les femmes remplissent toutes les conditions, à savoir l’ouverture de compte, le montage de leurs organisations ou groupements féminins, nous sommes prêts dans les 3 semaines, à démarrer. Ce réseau vise à améliorer les revenus et le bien-être des ménages en donnant accès à des services financiers adaptés.

Le projet permet notamment aux femmes et aux jeunes micro-entrepreneurs dans les zones rurales et sub-urbaines de développer leurs activités, a souligné le Dg Thiongane. D’ailleurs, « c’est dans ce contexte qu’il convient de placer l’action du système financier décentralisé U-imcec qui cible principalement les femmes et les jeunes micro-entrepreneurs vivant dans les zones rurales et péri-urbaines pour accompagner leurs activités génératrices de revenus » a dit Ousmane Thiongane directeur général du réseau U-IMCEC.

 

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