Par Mariyama Tourè
Son excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République a honoré de sa présence, ce samedi dernier 18 mai au Cices de Dakar, pour échanger avec les acteurs de la vingt-quatrième édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
Au cours de sa visite, le Chef de l’État a mis en lumière l’importance capitale de la Fiara en tant que plateforme incontournable pour les acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’aquaculture et de la pêche. Profitant de ce déplacement, le Président Bassirou Diomaye Faye a également abordé avec conviction la question cruciale de la souveraineté alimentaire.
Il a souligné la volonté de l’État d’investir de manière plus substantielle et efficiente dans ces secteurs stratégiques, véritables leviers de croissance économique, de création d’emplois et de garantie de la sécurité alimentaire. «L’agriculture est un moteur de développement. Je dois d’abord commencez par féliciter les organisateurs de cette foire, ainsi que les exposants qui sont venus du Sénégal mais aussi du monde entier et le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage», a relevé le PR.
En tant que citoyen, il a souvent visité la Fiara à chaque édition et il y passait beaucoup plus de temps que ce jour; «parce que quand j’entre ici c’est toute une passion pour moi, qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation des produits». BDF dit en être toujours ressorti triste parce qu’il voyait le potentiel à exploiter pour prendre en charge les défis surtout ici au Sénégal.
Parlant d’amélioration pour les agriculteurs, il annonce que «le prix de l’engrais va baisser cette année comparativement; mieux il y aura une plus grande de disponibilité de l’anglais. Encore mieux nous avons pour cette année impliquer les autorités militaires avec le ministère des Forces armées qui travaillent en collaboration avec son collègue ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage pour que les subventions l’accompagnement de façon générale».
BDF a rappelé que l’Etat éjecte beaucoup d’argent qui doit en faveur des vrais destinataires, à savoir les agriculteurs, les éleveurs. Il est aussi question pour lui de renforcer les investissements et faire davantage dans la gouvernance de tous les systèmes pour avoir les résultats escomptés sans lesquels il n’y a pas de souveraineté «tant qu’on ne réussira pas à cultiver pour nous-mêmes ce que nous consommons».
Il importe pour le Chef de l’Etat d’éviter de dépendre des importations car il y a des aléas au niveau international obligeant d’autres pays capricieux à ne pas vendre. Sans cela, ajoute-t-il, on aura des problèmes pour s’alimenter correctement. Il continue en affirmant qu’un pays qui veut être souverain mettre l’accent sur la production agricole.