« Quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content de penser de ce que je pense » disais- je dans une publication au mois de juin 2022. Mon opinion n’a toujours pas varié. A quelques exceptions près (pèle mêle, Idrisssa, Khalifa et tout au plus Déthie) c’est trop plat pour ne pas dire médiocre.
L’impréparation dont font montre certains candidats de l’opposition donne à penser que Amadou Ba a en face de lui des aventuriers immatures au discours simpliste, et parfois même dangereux. Au lieu de proposer des programmes alternatifs, ils se contentent d’énumérer des projets qui donnent à penser qu’ils sont dans la consolidation du Plan Sénégal Emergent.
Le Sénégal n’est pas un pays que tout quidam peut diriger. Pour être le chef de nos Forces de Défense et de Sécurité qui ont a leur tête de grands hommes formés dans de grandes universités et écoles militaires, pour être le président d’un peuple qui compte en son sein des tarikhas avec a leur tête de très grands érudits, pour diriger une population aussi jeunes et exigeante, où l’ultracrépidarianisme est devenu le caractère distinctif, pour être président de ce pays appelé Sénégal, il faut avoir été à tres bonne école, il faut en avoir l’étoffe et surtout il faut être croyant, tolérant respectueux résilient.
Or quand j’entends nos « candidats » servir leur litanie du soir avec des promesses les plus farfelues les unes des autres, je me demande « on est où là » comme disent nos parents de l’autre côté.
Chers compatriotes, la magistrature suprême c’est du lourd, c’est trop sérieux pour qu’on puisse imaginer certains comédiens candidats y accéder. C’est à ce titre que je lance un appel aux Sénégalaises et Sénégalais à faire preuve de lucidité, de sérénité et barrer la route aux marchands d’illusions.
Pour la paix et la stabilité, pour poursuivre la dynamique de développement inclusif dans la quiétude et la cohésion sociale enclenchée depuis quelques années, je vous prie d’opter pour un vote utile et choisir l’homme d’état expérimenté qu’est Amadou Ba qui a connu un parcours sans faute de DG des impôts et domaines à ministre de l’Économie et des finances, ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour finir Premier Ministre.
Notre pays ne doit pas se risquer à l’inaptocratie qui, comme l’a si bien définie le penseur français Jean d’Ormesson, est « un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire.»
Ni le bavardage ni les bravades des candidats immatures de l’opposition ne sauraient faire d’eux les meilleures alternatives que les Sénégalais sont en droit d’attendre. Et ce n’est pas parce qu’ils sont plusieurs à avoir tort qu’ils auront raison.
Ces candidats de l’opposition, au lieu de proposer des programmes alternatifs cohérents et fiables, se contentent d’énumérer des séries de projets à l’emporte-pièce.
On se croirait dans un jeu du « qui mieux mieux entre Adultes nihilistes qui ne font que du « Wax Sa Xalaat ».
Au regard des enjeux du moment, on s’attendait à mieux que ça. A vrai dire, Amadou est à un cran au dessus.
Dr Aly Coto Ndiaye
Responsable politique APR Fatick