Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale, a présidé ce week-end, une conférence sur la finance islamique à l’amphithéâtre de l’Ufr Crac de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Une occasion saisie par Victorine Ndeye de lancer un message aux étudiants du pays sur le saccage des universités sénégalaises constaté ces derniers temps qui est selon elle, un phénomène qu’il faut bannir.
« Nous avons partagé des souvenirs avec les étudiants, nos frères, nos sœurs et nous les avons également sensibilisés sur le fait de devoir prendre soin de tout ce qui est mis à notre disposition qui semble normal mais qui est un trésor. L’université est un lieu de savoir, un lieu de partage de connaissances, d’acquisition d’attitudes, de compétences et ne saurait être un champ de bataille.
Il est donc crucial que nous, dirigeants, arrêtions d’être diabolisés et que notre engagement soit qualifié d’opportunisme. Personne ne détient le monopole de la vertu, et personne ne devrait se cacher derrière un « projet » pour ternir notre image, nous opposer ou éloigner nos enfants des centres du savoir. Nous n’avons pas le droit de détruire nos universités, ni d’y mettre le feu », lance-t-elle.
Selon l’ancienne étudiante de Sanar, la lutte pour la préservation des temples de savoir doit également être l’affaire des intellectuels qui transmettent le savoir dans les universités du pays.
«Il est également de la responsabilité des intellectuels, de nos aînés et de ceux chargés de transmettre le savoir, de s’assumer et de ne pas point céder face à la fabrique d’insultes, de calomnies, de médisances et même de menaces physiques… car vos positions, vos discours, vos croyances vous définissent.
Refusons cette dictature de la pensée, acceptons pour chacun sa conviction, son engagement, son choix, tant que cela ne perturbe pas la cohésion sociale et l’unité de notre nation.»
Avec En Relief