Par Cheikh Seck NDONG
Le Comité Interministériel de lutte contre la Drogue (CILD) organise, depuis hier, un atelier de renforcement des capacités des journalistes pour leur permettre de mieux connaitre les questions liées à la drogue. Le coordonnateur du CILD, le Général Matar Diop qui a présidé les travaux, a indiqué la mise en place/redynamiser le réseau des journalistes contre la drogue en vue de faire des journalistes des relais en matière de sensibilisation.
Durant trois jours, la formation va permettre de faire connaitre aux journalistes le cadre juridique et institutionnel de lutte contre la drogue, de présenter aux participants le PSNLD, la stratégie et le plan de communication, de familiariser aux participants avec les questions relatives à l’usage et au trafic illicite de drogue, entre autres objectifs.
Les mesures visant une approche globale et équilibrée de la lutte contre la drogue qui comportent à la fois, des dispositions efficaces contre le trafic illicite, et des stratégies fortes de réduction de la demande de drogues, ont été prévues initialement dans le plan stratégique national de lutte contre la drogue (2016-2020). Il faut rappeler que le Sénégal a ratifié les Conventions internationales de 1961, 1971 et 1988, qui constituent la pierre angulaire du système international de contrôle des drogues.
Ces Conventions ont été internalisées à travers l’adoption du Code des Drogues, objet de la loi 97-18 du 1er Décembre 1997 qui prévoit la mise en place du Comité interministériel de lutte contre la drogue (CILD) chargé de la coordination stratégique ainsi que l’Office Central de Répression du Trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) chargé de coordonner les actions des services opérationnels impliqués dans la réduction de l’offre.
Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs, celui des acteurs de la presse s’articule principalement autour de la sensibilisation et de la formation.
Les travaux se font en atelier résidentiel du 09 au 11 aout 2023 à Saly (Mbour). Ils consistent en des exposés des formateurs suivis de discussions. Il y a eu dans l’après-midi du deuxième jour un témoignage d’un ancien consommateur de drogue. Les restitutions font l’objet de discussions et l’établissement de rapports et des recommandations seront formulées à la fin de l’atelier.