Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (Promoged) a organisé un atelier en collaboration avec le Comité national changement climatique (Comnacc), ce lundi à Dakar, pour créer un cadre d’échanges. Il importe, pour les initiateurs de la rencontre, d’améliorer la gouvernance du secteur d’une part et des investissements directs pour la promotion d’infrastructures et d’équipements adéquats visant une bonne gestion des déchets électroniques.
En marge de l’atelier M. Diagne a eu un entretien avec des journalistes. À son avis, il est important de prendre en charge les politiques de lutte contre les changements climatiques. Les déchets électroniques et électriques, a-t-il relevé, sont des déchets dangereux et qui augmentent de plus en plus dans un monde moderne. Étant donné que chacun de nous utilise des appareils électroniques qui en fin de vie deviennent des déchets électroniques, appelés aussi e-déchets, il a fait comprendre que nous devons les recycler, et neutraliser toutes les substances qui peuvent impacter négativement sur notre santé et notre environnement. Au-delà de la gestion des déchets, M. Diagne estime que le plus pertinent, c’est de mettre en cohérence tous les textes qui organisent au Sénégal la gestion des déchets solides.
Il a plaidé pour la mise en cohérence d’un dispositif qui permettra d’être plus efficace, de gérer de façon écologiquement rationnelle ces déchets. Il trouve que c’est une préoccupation centrale de l’Etat du Sénégal avec l’ensemble des partenaires interpellés.
Ibrahima FALL