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A PROPOS DES APPPELS RECURRENTS DE SONKO (Par Cheikh Agne)

 On peut agiter et retourner la question dans tous les sens, il sera difficile voire impossible de trouver une réponse. Dans tous les cas, pas dans le rationnel.   En effet, il est difficilement compréhensible qu’un cadre de son niveau, formé à bonne école en soit résolu à des appels récurrents à la sédition et à l’insurrection.

Il est tout aussi difficile de comprendre la propension d’Ousmane Sonko, car c’est bien de lui qu’il s’agit et il faut le bien nommé par, à verser sans cesse dans l’invective et la violence . Nous sommes en Démocratie c’est à dire, dans la confrontation des idées et des programmes mais pas dans la haine et l’animosité dans sa dimension la plus abjecte.

Jamais dans l’histoire politique de notre pays, on a assisté à cette forme d’opposition qui relève de certainement de la psychanalyse. Il reviendra aux anthropologues ou aux sociologues des décennies à venir d’expliquer cette tendance violente et suicidaire qui s’est emparée du leader de Pastef et de ses militants parmi lesquels on dénombre beaucoup de cadres.
Il est consternant que pour une accusation sur des questions de mœurs on en arrive à appeler au suicide collectif, préféré à l’affrontement stoïque devant Dame Justice.

Il est évident que si Ousmane Sonko ne fait pas volte-face, lui et ses troupes courberont l’échine devant l’Etat et son bras séculier qui ne peuvent un seul instant envisager de baisser les bras devant ces hordes d’un autre temps.

Sonko est soit, comme on le dit souvent, dépourvu de culture politique et de culture tout court, soit il est un suicidaire qui préfère la mort à la honte, persuadé de ce qui l’attend au tournant.

Quand on choisit de faire de la politique et de s’investir pour son peuple on doit se persuader du coût de ce sacerdoce et être prêt à recevoir tous les coups, à affronter les situations les plus périlleuses, avec quand même, à l’horizon, la ligne rouge à ne jamais franchir.
Les règles du jeu sont connues d’avance, ses devanciers s’y sont soumis. Idrissa Seck a enduré « d’une belle endurance », Wade a crapahuté sur tous les terrains, d’autres ont payé un lourd tribut sans jamais toucher aux fondements de la République et de ses principes fondateurs.
Mamadou Dia a payé de sa santé et de sa liberté sans jamais demander que des jeunes meurent pour lui.

A ce propos, il convient de relever l’imposture de Sonko qui essaie d’établir un quelconque lien de similitude entre son combat et celui du Mawdo : tout les oppose, rien ne les rapproche. Mamadou Dia a mené une vie faite de sobriété et d’humilité, contrairement au grand train de vie que mène Sonko : on n’est pas des ringards, on voit bien ses chaussures Sneaker Fast Track en cuir, qui ne valent pas moins de 1,5 million, ses montres et ses voitures de luxe, bref toute la panoplie du dandy, hédoniste devant l’Eternel.

De toute façon, le Sénégal restera debout et fera face ; Sonko sera jugé quel qu’en soit le prix et le Pastef mourra de sa belle mort et les institutions demeureront.

Par Cheikh Agne responsable politique DSE-France

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