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Stratégie nationale «ne laisser personne en rade»: Les parties prenantes partagent les documents de planification territoriale

Par Omar MBAYE

Le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad), en collaboration avec la DGPPE et avec le soutien financier du programme Recover Better Support Fund – GIZ, a tenu un atelier national d’articulation de la stratégie nationale «ne laisser personne en rade» à la planification territoriale pour le suivi des ODD. Le directeur de la Promotion du Développement territorial, Mbagnick Diouf qui présidait l’ouverture officielle de cette rencontre, a fait état des conditions préalables minimales exigibles.

Au regard du caractère transversal des compétences transférées et des interdépendances évidentes entre les ODD, il convient pour les organisateurs de ce atelier de souligner l’importance à faire prendre en charge par les collectivités territoriales la stratégie nationale «ne laisser personne en rade». Pour cela, il sera question de poursuivre le processus de socialisation des ODD, de renforcement des capacités des acteur locaux, d’accompagnement et d’appui à l’élaboration de documents de planification articulés aux ODD, de mise en place de dispositifs territoriaux de génération, de collecte et de gestion de données inclusives.

La rencontre s’est tenue en présence de représentants du ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, en l’occurrence le directeur de la Promotion du Développement territorial, M. Mbagnick Diouf. Il y avait les représentants du Conseil économique social & environnemental, du Développement communautaire, du ministère de la Solidarité nationale, de l’Equité sociale & territoriale, de l’Union des Associations d’élus locaux (Uael), de l’Association des maires du Sénégal (Ams) et de l’Association des départements du Sénégal (Ads). La contribution des Partenaires techniques et financiers notamment du PNUD et de la GIZ a été déterminante  pour la réalisation de cette activité.

Le directeur Mbagnick Diouf, a salué la présence massive qui traduit l’intérêt que les acteurs de la société civile accordent à la domestication des ODD à l’échelle territoriale. D’emblée, il a remercié et félicité le CONGAD et ses partenaires notamment le PNUD, la DGPPE et la GIZ qui ne ménagent aucun effort dans le cadre du suivi de l’agenda 2030.

M. Diouf a exprimé, au nom du Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Mamadou Talla, sa profonde gratitude au CONGAD et a magnifié sa riche et fructueuse expertise dans la conception et l’exécution des politiques publiques relatives à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD).

Dans la ligne de son engagement international en faveur du développement durable et de sa mobilisation, a-t-il souligné, le Sénégal s’est engagé, dans une démarche participative et inclusive, à mettre en œuvre les ODD à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE) et à présenter des rapports annuels périodiques.

Le principe fondamental «ne laisser personne en rade», soutient la porte-parole du Groupe de travail des Osc sur les ODD, Rouguyatou Ka, occupe une place centrale dans la mise en œuvre et le suivi des ODD. Celui-ci découle des recommandations des acteurs, notamment des organisations de la société civile pour exiger de leurs dirigeants qu’ils hissent les besoins et les intérêts des plus pauvres, marginalisés et défavorisés au rang de priorité du développement durable.

La posture est bien conforme à la définition du concept de développement durable, appuie le représentant de l’Uael, M. Badara Samb, comme étant «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Deux concepts sont inhérents à cette notion: le concept de «besoins» et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité et l’idée des limitations que nos techniques et notre organisation sociale imposent à la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ».

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