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Journée des D3é: pour favoriser la transition vers une économie à faible empreinte carbone

Par Ch. Seck NDONG

La journée internationale des Déchets des équipements électriques et électroniques (D3é) tenue, ce vendredi à Dakar, montre la vision pro active des autorités et la prise en charge des questions essentielles de développement dans les politiques publiques. Les organisateurs misent sur une société dans laquelle les individus ne sont pas seulement des consommateurs, mais aussi des producteurs de savoir et des fournisseurs de bien-être.

Le Sénégal s’est lancé dans une nouvelle politique de développement et de promotion d’une société de l’information plus équitable fondée sur l’accès aux TIC. Pour la réalisation des objectifs de développement durable, le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique œuvre pour une société en faveur des droits des personnes et de l’ouverture des pouvoirs publics, afin de permettre à nos populations de jouir d’une éducation inclusive. Il s’agit d’une société qui se soucie de l’environnement et qui tire parti des nouveaux moyens d’améliorer l’efficacité énergétique, le transport, la dématérialisation et la numérisation des biens et des services, afin de favoriser la transition vers une économie à faible empreinte carbone, tout en s’adaptant mieux aux effets des changements climatiques.

Afin de répondre à ces différentes problématiques, le Global Green Growth Institute (GGGI) a décidé de se mobiliser pour la gestion durable des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3é) au Sénégal. Dans le cadre d’un projet financé par le Gouvernement du Grand-Duché, Mme Assana Magagi Alio représentante residente gggi a salué la présence effective de Tania Martins Fidalgo cheffe de la coopération de l’Ambassade de Luxembourg.

La rencontre s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique; des représentants de l’Institut mondial pour la croissance verte; du directeur de l’Environnement et des établissements classés; de Chefs de division; de représentants des associations des recycleurs; entre autres collaborateurs.

Lors de la première édition nationale du Forum Sénégal numérique, le Président de la République, Macky Sall, a réitéré son plaidoyer pour la promotion d’une société de l’information plus équitable fondée sur l’accès aux TIC. Son souhait est de voir un Sénégal numérisé et digitalisé à l’horizon 2025. Pour matérialiser cette vision du Chef de l’Etat, Sénégal numérique (Sénum S.a), grâce à une approche holistique, a su mettre en application les TIC au service du citoyen à travers, la dématérialisation de plusieurs procédures administratives, l’aménagement numérique du territoire, l’accès et le partage de l’information, la réduction de la fracture numérique, la gestion des déchets des équipements électriques et électroniques, entre autres.

Ainsi, le Secrétaire général de Sénum S.a, M. Malick Sow, a souligné tous ces projets innovants s’inscrivent dans les activités du développement durable de la réduction des documents physiques; par conséquent des papiers, des concentrations urbaines sources de pollution, en passant par la réutilisation et la revalorisation pour la réduction de l’empreinte carbone.

Malgré tout, selon M. Sow, il convient de noter que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est clairement stipulé dans le document stratégique SN2025 à la page 39, la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025.

Aussi, le directeur du Centre de formation et d’éducation environnementale (Cefe), Dr Gora Niang qui modérait le panel après la cérémonie d’ouverture, a soutenu que le flux de ces déchets connait de nos jours une des croissances les plus rapides du monde. Plus de 50 millions de tonnes générés annuellement, ce chiffre devrait atteindre 120 millions de tonnes d’ici 2050.

Alors qu’une législation spécifique a été élaborée dans les pays développés pour une meilleure gestion des déchets, Dr Niang révèle que plus de la moitié atterrit naturellement dans les pays en voie de développement sous forme de dons, d’équipements de seconde main à l’image des containers d’équipements de seconde main (ordinateurs, écrans, réfrigérateurs, micro-onde etc…) dans nos quartiers. A son avis, il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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