Par Ch. Seck NDONG
La journée internationale des Déchets des équipements électriques et électroniques (D3é) tenue, ce vendredi à Dakar, montre la vision pro active des autorités et la prise en charge des questions essentielles de développement dans les politiques publiques. Les organisateurs misent sur une société dans laquelle les individus ne sont pas seulement des consommateurs, mais aussi des producteurs de savoir et des fournisseurs de bien-être.
Afin de répondre à ces différentes problématiques, le Global Green Growth Institute (GGGI) a décidé de se mobiliser pour la gestion durable des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3é) au Sénégal. Dans le cadre d’un projet financé par le Gouvernement du Grand-Duché, Mme Assana Magagi Alio représentante residente gggi a salué la présence effective de Tania Martins Fidalgo cheffe de la coopération de l’Ambassade de Luxembourg.
La rencontre s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique; des représentants de l’Institut mondial pour la croissance verte; du directeur de l’Environnement et des établissements classés; de Chefs de division; de représentants des associations des recycleurs; entre autres collaborateurs.
Ainsi, le Secrétaire général de Sénum S.a, M. Malick Sow, a souligné tous ces projets innovants s’inscrivent dans les activités du développement durable de la réduction des documents physiques; par conséquent des papiers, des concentrations urbaines sources de pollution, en passant par la réutilisation et la revalorisation pour la réduction de l’empreinte carbone.
Malgré tout, selon M. Sow, il convient de noter que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est clairement stipulé dans le document stratégique SN2025 à la page 39, la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025.
Alors qu’une législation spécifique a été élaborée dans les pays développés pour une meilleure gestion des déchets, Dr Niang révèle que plus de la moitié atterrit naturellement dans les pays en voie de développement sous forme de dons, d’équipements de seconde main à l’image des containers d’équipements de seconde main (ordinateurs, écrans, réfrigérateurs, micro-onde etc…) dans nos quartiers. A son avis, il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable.