Par Mame Khady NDAO
Les partisans du Président Macky Sall qui se glorifient des réalisations comme le stade Abdoulaye Wade, l’aéroport AIBD et d’autres infrastructures de luxe alors que la pauvreté est majoritairement ambiante chez les Sénégalais, voilà une image qui passe mal chez Bougane Guèye Dany. Face à un régime sous l’œillère d’une politique de façade, le leader de Gueum Sa Bopp demande une tenue «des états Généraux des priorités du pays», pour sortir le Sénégal de sa précarité.
Disposer d’un stade classé de niveau mondial comme celui dédié à l’ancien président Abdoulaye Wade et même d’un aéroport international «Blaise Diagne», est indéniablement un acquis pour l’image du pays. Mais pour Bougane Guèye Dany, le leader de Gueum Sa Bopp, s’en glorifier alors que selon un rapport du FMI publié il y a cinq (5) ans, le Sénégal est classé 25ème pays le plus pauvre du monde est une hérésie.
Et comme pour souligner cette précarité qui dure, des résultats de l’enquête récente harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée par l’ANSD, en collaboration avec la Banque Mondiale, ont même démontré que la pauvreté a augmenté au Sénégal. Pour le leader de Gueum Sa Bopp, invité de la 7 TV, la priorité c’est d’aider les populations à concrétiser leurs ambitions et améliorer au quotidien leur vie.
Saluant au passage les travaux réalisés par les entreprises sénégalaises, mais qui ne constituent qu’une infime minorité de ces nouvelles infrastructures de ce pays, il déplore ces énormes marchés gracieusement «offerts» aux entreprises étrangères, avec un endettement notoire pour le pays. «Au finish, elles ne nous laissent aucune expertise, aucun transfert de technologie, pour rentrer chez elles avec des gains très lourds. C’est ce que je dénonce ! » A martelé Bougane Guèye Dany.
Sa vision, s’est-il exprimé, «n’est pas de voir le Sénégal se réjouir de ses 100 milliardaires, mais d’avoir plus de 500 mille millionnaires qui vont même étendre leurs activités dans d’autres pays du monde au profit de toute une famille, un quartier, une ville, une nation. Déclinant sa vision, il souligne que c’est de «bâtir un autre Sénégalais»; c’est son ambition. Car une politique de «Fast Track ou autre» qui croule sous le poids de la dette ne saurait sortir le Sénégal de sa pauvreté.
Autant de raisons qui poussent le Leader de Gueum Sa Bopp à dire stop à cette autoglorification d’une politique infrastructurelle de façade et à demander au Régime de tenir «les états généraux des priorités» pour sortir le pays de la Téranga de sa pauvreté.