A l’instar des autres pays du monde, le Sénégal célèbre la journée internationale dédiée aux femmes placée sous le thème: L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable. Les femmes du ministère des Pêches et de l’Economie maritime ont célébré la journée internationale de la Femme, le 08 mars, à la Sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.
Ce jour, Mme Fatima Lam et ses collègues femmes ont choisi de discuter sur le thème suivant «Les femmes, agents de changement pour l’adaptation climatique, la réduction des risques environnementaux et des catastrophes ». La responsable Genre du MPEM a remercié également les représentants des ministres de l’Agriculture, de l’élevage et des productions animales, des mines et de la géologie, et de la microfinance de leur présence qui témoigne de leur intérêt pour l’implication et la prise en compte du genre au niveau de leur département respectif.
La journée d’aujourd’hui est dédiée à la femme. En effet, depuis 1977, l’Organisation des Nations Unies a choisi la date du 08 mars pour célébrer la femme partout dans le monde. Cette journée permet d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité. C’est une journée de bilan sur la situation des femmes dans leur société, voire leur environnement.
Elles ont formulé des prières pour le repos de l’âme de l’ensemble de nos sœurs disparues et également pour rendre hommage à plusieurs remarquables femmes sénégalaises pionnières, qui ont été actrice de «diom et de kersa» symbolisés par des faits de haute portée historique à l’honneur de la femme sénégalaise. Il s’agit notamment de Aline Sitoé Diatta, femme de cambrousse qui a tenu tête au colon lui valant l’exil forcé au mali. Mame Diarra Bousso mère de Cheikh Ahmadou Bamba qui a montré une autre facette de la résistance et tant d’autres !!….
Depuis lors, la condition de la femme a bien changé avec de nouvelles générations de femmes grâce à la lutte portée par les mouvements féministes au Sénégal déclic de la prise de consciences de la femme sénégalaise moderne. Aujourd’hui, la loi sur la parité qui donne à la femme plus que le droit de vote mais l’inclusion et l’égalité dans la gestion des affaires de la cité. Au quotidien, les femmes sont confrontées à un double objectif, à savoir de s’efforcer de réaliser leurs ambitions personnelles et de guider et inspirer les perspectives d’avenir et les options de carrière pour les jeunes générations, tout en s’acquittant d’une multitude de tâches familiales (faire la cuisine, s’occuper de la santé des membres de la famille, ect.).
C’est pour dire que le défi à relever est énorme et la femme sénégalaise l’a compris à travers son implication au quotidien dans l’opérationnalisation des politiques de développement de l’Etat sous l’impulsion clairvoyante de la vision du chef de l’Etat, S.E.M. Macky Sall, à travers le PSE. Elles ont cité des exemples pattants, en l’occurrence leur chère et bienaimée marraine, Dr Téning Sène, Directrice générale de l’Agence Nationale de l’Aquaculture. Et aussi, Mme Zahra Yan Thiam, ministre de la Microfinance.
De manière plus spécifique notamment en termes d’opérationnalisation des politiques de genre, plusieurs femmes cadres se sont distinguées à travers leurs engagements et leur détermination à faire avancer leur secteur. Les femmes du MPEM ont cité en référence Mme Ndiaye Seynabou Camara, chef de la division valorisation des produits à la DITP à la retraite, présidente de l’Amicale des femmes de la pêche et présidente d’honneur de cette édition et de Mme Ngom Safiétou Diop, coordonnatrice de la cellule genre et équité du ministère de l’Elevage et des Productions animales, parmi celles qui font la fierté de la femme sénégalaise.
En effet les problèmes liés au changement climatiques ont des répercussions graves et durables sur l’environnement et le développement économique et social. C’est la raison pour laquelle elles doivent s’approprier l’adage puular qui dit: «un cri au milieu de la nuit ne doit jamais être laissé à une seule personne». Ainsi l’implication de tous et de toutes pour faire face à cet impératif de lutte contre ces fléaux devient alors un sacerdoce afin de gagner le combat de la résilience.
Les femmes sont d’avis que les discussions fructueuses et recommandations issues du panel tenu, à cet effet et animé par d’éminents experts, vont contribuer à trouver des solutions durables à la problématique du changement climatique. Elles espèrent que leur réflexion de ce jour va être une source d’inspiration et de changement qui porteront leurs fruits et contribueront à renforcer leur engagement à promouvoir les intérêts de la femme.