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Pour non-respect des accords signés: Des travailleurs de CBAO menacent d’aller en grève

Par Ch. Seck NDONG

Le Syndicat unique des travailleurs des banques et établissements financiers du Sénégal (Sutbefs), notamment le Collège des délégués du personnel (Cdp), a animé une conférence de presse, ce samedi, pour informer l’opinion public du différend qui leur oppose à la Direction générale de CBAO Groupe Attijariwafa bank. Ce, relativement à une vraisemblable volonté de non prise en charge de leurs points de revendication. A travers sa modeste personne, le secrétaire général Papa Doudou Tounkara a prononcé  l’intégralité de leur déclaration.

A ce jour, indique le secrétaire général Papa Doudou Tounkara, sur l’ensemble des points de revendication ou de réclamation dont le bien-fondé, la légitimité et la faisabilité ne souffrent d’aucune ambiguïté, le Collège des délégués du personnel (Cdp) n’a reçu aucune réponse satisfaisante de la part de la Direction générale. C’est ainsi que le Cdp avait saisi à travers une correspondance le 10 janvier 2022 la Dgts, conformément aux dispositions établis par les textes et règlements du Sénégal.

A la suite des séances de négociation tenues à la Dgts et le Hcds et qui se sont révélées infructueuses, le Collège des délégués du personnel était dans l’obligation morale, de déposer à la date du 14 février 2022 un préavis de grève, pour une durée de 30 jours (soit jusqu’au 16 mars 2022). En définitif, même si le Syndicat unique des travailleurs des banques et établissements financiers du Sénégal (Sutbefs) Section Syndicale de CBAO Groupe Attijariwafa bank espère ne pas en arriver, le Collège tenait à alerter les autorités du pays, l’opinion nationale et internationale sur les conséquences d’une éventuelle grève des agents de CBAO sur l’économie de pays de manière générale.

M. Tounkara et ses collaborateurs portent à la connaissance du public, qu’à la date du 14 aout 2019, la Direction générale et le Cdp avaient signé un protocole d’accord portant sur une précédente plateforme revendicative. Ils sont cependant, au regret de constater qu’à ce jour, certains points n’ont toujours pas été mis en exécution, tels que les heures supplémentaires et le mode de paiement de la prime de résultat. Par conséquent, ils considèrent cette situation comme un cas manifeste et assumé, de non-respect des accords signés.

Par ailleurs, ils ont rappelé qu’une plateforme revendicative déposée sur la table de la Direction générale depuis décembre 2020 est restée sans aucune réponse jusqu’en décembre 2021. Elle comporte les points suivants: la mise en œuvre de l’ouverture du capital au personnel (décision prise et annoncée par le Pdg du groupe depuis 2008) et le relèvement du taux de la prime de résultat de 5% à 8%.

A ces griefs s’ajoute la restriction toujours plus importante de leurs acquis. Pour illustration, ils ont cité quelques points, loin d’être exhaustifs, qui donnent une idée des conditions de travail exécrables au sein de CBAO et du climat délétère qui y règne.

 

 

 

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