«Ces différentes initiatives qui sont tous portées vers les questions de prospectives, notamment en Afrique, à différentes échelles, créent un backround très long sur la prospective», a indiqué Dr Cheikh Guèye, Directeur Exécutif du Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa). Il s’agit pour lui d’avoir des capacités à côté des décideurs et des acteurs économiques, de permettre d’avoir de nouveaux regards sur le long terme avec des outils que la prospective peut permettre d’avoir ; et par là, de renforcer notre souveraineté intellectuelle et notre capacité à définir des stratégies pour un avenir radieux pour l’Afrique.
Ce webinaire organisé, ce jeudi, sous l’initiative du Rasa en partenariat avec Enda et l’Institut des futurs Africains (Ifa) sur le thème «Discours et pratiques de la prospective en Afrique», vise à transformer la situation actuelle afin qu’on puisse arriver à un futur désiré. Dr Guèye trouve que l’action doit faire en sorte que le désirable et le possible deviennent réalité.
Mettant l’accent sur le thème du jour qui parle du futur, Dr Sall a souligné que le futur détermine le plus souvent ce que l’on fait aujourd’hui et nous permet d’agir toujours selon la base d’une représentation que l’on se fait de l’avenir lorsqu’on se lance dans des investissements très lourds qui peuvent se réaliser ou rentabiliser que dans le futur. Il dira que le futur s’invite dans le quotidien en fonction des représentations que nous faisons de l’avenir. «Il se trouve que le futur est un terrain très contesté. Il y a un certain nombre d’acteurs qui se positionnent et qui vont se donner les moyens de faire croire que le futur va aller dans telle ou telle direction. D’où des prophéties qui apparaissent et qui vont changer le rapport», a-t-il ajouté.