Ce programme étalé sur deux ans est financé sous forme de don par l’Union européenne, pour un montant de près de 2 milliards de francs CFA, a précisé le ministre lors de la cérémonie de lancement. Mansour Faye a relevé que le PAGOTRANS s’inscrit dans le cadre d’une dynamique régionale coordonnée par l’UEMOA, à travers le Programme d’infrastructures régionales (PIR) du 11ième Fonds économique de développement (FED) de l’Afrique de l’ouest.
Le PAGOTRANS s’appuie essentiellement sur deux volets, à savoir une assistance technique portant notamment sur l’opérationnalisation de la Banque centrale des données routières (BCDR), a expliqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Le ministre a souligné que le volet comporte également ’’l’amélioration de la gestion de l’entretien routier et la fluidité des services de transport sur le corridor international Dakar-Bamako’’. L’autre volet du projet est notamment axé sur la sensibilisation autour des problématiques de la charge à l’essieu, l’entretien routier, la lutte contre les pratiques anormales, la pollution et la prise en compte des femmes dans le secteur des transports’’, a précisé Mansour Faye.
Le PAGOTRANS devrait, à terme, permettre la mise en place d’une meilleure stratégie pour préserver le patrimoine routier, l’amélioration de la fluidité du transport sur les corridors routiers et la mise en œuvre harmonisée et synchronisée des règlements.
Elle a également insisté sur la nécessité ’’d’investir davantage dans les infrastructures routières’’ dans une perspective de réussir ’’l’intégration sous régionale’’ par la densification des corridors internationaux dont les impacts sur les activités économiques sont considérables.
Avec (Abn)