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Convention avec le SOAC: l’AFAO aborde le maillon infrastructure de la Qualité 

La Signature de la convention de partenariat entre le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) et l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO) s’est tenue à une date particulière, celle de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin de chaque année. Le thème pour 2021 est «l’accréditation appuie la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)».

Le Directeur Général de l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN), structure point – focal du SOAC au Sénégal qui a abrité la cérémonie, El Hadj Abdourahmane Ndione, a d’abord magnifié l’approche de l’AFAO avec sa présidente très dynamique, Mme Khady Fall Tall qui, dans la perspective de renforcer les mouvements de femmes qu’elle encadre, a jugé nécessaire d’aborder le maillon infrastructure de la Qualité.  Lequel maillon, explique M. Ndione, est composé de plusieurs pliés; le plié central étant la Normalisation, qui est complété par la certification, l’accréditation, la métrologie mais également la promotion de la Qualité.

En Afrique de l’Ouest, poursuit le DG de l’ASN, notamment la communauté UEMOA, les responsables de Gouvernement ont pris l’option d’aller vers une structure unique pour le volet Accréditation. Ce qui fait qu’aujourd’hui l’ASN, qui a en charge la Normalisation et la Certification au niveau national, contribue également à la mise en oeuvre de l’accréditation au niveau régional en soutenant le SOAC.

C’est dans ce cadre-là que s’inscrit cette cérémonie qui, a-t-il rappelé, se déroule en commémoration de la Journée internationale de l’Accréditation; et qui nous a permis de recevoir la Présidente de l’AFAO, Mme Khady Fall Tall, accompagnée d’une forte délégation. A l’issue de cette rencontre les deux structures ont signé une convention de partenariat. Le SOAC et l’AFAO ont également échangé sur les pistes de collaboration  qui peuvent exister entre eux.

  Ainsi, la Présidente de l’AFAO a fait part de son intérêt manifeste de rendre visite à leur organisation, l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN). «Comme vous le savez, nous disposons d’une organisation de production alimentaire d’une semi-usine de transformation. En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation des produits agricoles, forestiers, entre autres, du lait. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Système Ouest Africain d’Acrréditation (SOAC) pour essayer de nous mettre aux normes, davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA)», dit-elle.

Mme Khady Fall Tall a avoué que l’ITA a beaucoup aidé les femmes de l’AFAO. «Mais au niveau où nous voulons arriver, nous ne pouvons pas y parvenir sans nous rapprochez de notre structure nationale chargée de la certification. C’est l’objet de notre visite d’aujourd’hui auprès du Directeur général de l’ASN, M. El Hadj Abdourahmane NDIONE, qui nous a fait l’honneur de nous recevoir, de discuter avec nous pour apprécier ce qui en train d’être fait au sein de notre organisation, notamment au Centre de Gorom. Ce qui leur a permis de signer une Convention de partenariat avec la SOAC.

L’objectif, c’est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou venant de l’Afrique de l’Ouest, du continent; notamment celles qui viennent recevoir des formations à ce niveau, de bénéficier de l’expertise du SOAC. «Si ça s’arrêter au niveau de l’AFAO qui, évidemment fait les prestations à travers son centre de production et de transformation; mais nous avons besoin de le propager, de le mettre à l’échelle», a renseigné Mme Tall. Ainsi, il s’agit pour elle de sensibiliser les femmes sur la question de Normalisation. «Moi-même, avec tout le parcours que j’ai fait dans la question, j’apprenais. J’ai été complètement à l’école en suivant les explications sur le processus de Normalisation. C’est exactement le même exercice que nous devons déployer et exécuter au niveau de la base», a laissé entendre la présidente de l’AFAO.

Avant la signature de cette convention, Mme Tall et ses collaborateurs ont d’abord voulu savoir les étapes du processus. La deuxième chose était de savoir qu’est ce qui est accrédité ?… le produit, la structure, le process, ou bien le tout. On leur a expliqué que tout est à certifier, à vérifier, mais il y a des choix stratégiques relatifs à la nature de ce qu’ils sont en train de faire en termes d’objectif et de besoins en tant qu’organisation qui veut produire beaucoup, à l’échelle nationale, régionale et internationale. Les dirigeants de l’AFAO doivent certainement choisir la normalisation requise.

Le Diaraf

 

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