Conscient du rôle que doit jouer la formation professionnelle et technique dans le développement économique et social, IN.FO SANTE s’engage à contribuer à la résorption du déficit en personnel de santé constaté dans les structures en charge des soins médicaux et sanitaires des populations. L’institut participe ainsi à la création d’emplois au sein de la classe juvénile tentée par des pratiques périlleuses telle que l’émigration clandestine.
Le Directeur Exécutif de l’institut privé de Formation en Santé, Mamadou DIA, a relevé que le Sénégal s’engage depuis 2001 une réforme du secteur de la Santé en vue de mettre sur le marché du travail des ressources humaines de qualité répondant au besoin du secteur productif et de l’économie. Il s’agira pour lui de promouvoir le savoir agir, l’employabilité et la créativité chez les jeunes en vue de les préparer à devenir des acteurs performants de la vie active. Aussi, IN.FO. Santé vise à accroître le taux de qualification professionnelle et technique au sein de la population.
«Cette nouvelle stratégie formalisée par le décret 2005.29 du 10 janvier 2005 fixant les conditions d’ouverture et de fonctionnement des écoles privées de santé a favorisé l’ouverture des écoles privées de santé au Sénégal, dont la nôtre; ce qui rejoint d’ailleurs l’option du ministère de la Santé et de l’Action sociale de mettre à contribution les écoles privées de santé pour la formation des personnels paramédicaux pour l’atteinte des objectifs suivants », a indiqué M. Dia.
Ainsi, IN.FO. Santé participe à la résorption du déficit en personnels de santé en mettant au terme de la formation, des infirmiers et sages-femmes aptes à satisfaire les besoins de santé des populations en mettant en place des programmes de formation continue adaptés aux réalités sanitaires du pays.
L’administrateur de l’institut s’engage à mettre en place un système de partenariat entre écoles publiques et privées de santé pour une harmonisation des différentes approches et procédures de formation dans la quête de l’excellence et l’uniformisation des modèles de formation (programmes, système d’évaluation et organisation des stages). IN.FO.Santé est déterminé à nouer des partenariats et conventions avec les structures sanitaires et hospitalières pour l’encadrement des élèves en stage.
Dans ce cadre, il est important de noter qu’actuellement, 75% des nouveaux diplômés en santé proviennent du secteur privé comme le confirment les statistiques des 5 dernières années publiées par le Département de la Santé (source DRH/DF/MSP).
Jusqu’en 2008, la formation des infirmiers et des sages-femmes se faisait avec le niveau BFEM. A partir de 2009, avec la promulgation du décret 2009.732, portant relèvement du niveau de recrutement au Baccalauréat, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a salué l’initiative de regroupement d’établissements compte tenu du faible recrutement d’étudiants enregistré dans les écoles de santé causé, entre autres, par l’orientation tardive des bacheliers par le Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Ces indicateurs majeurs justifient l’ouverture de «IN.FO. SANTE» Institut Privé de Formation en Sciences et Techniques de la SANTE, contribuant à répondre à la demande sociale.
En ce sens, l’insuffisance de personnel soignant dans la catégorie d’infirmiers d’Etat, de Sage-femme d’Etat et d’Assistants Infirmiers d’Etat a motivé les initiateurs de IN.FO. SANTE à privilégier le recrutement et la formation d’agents du genre immédiatement opérationnels pour contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Etat en matière de santé.
La satisfaction des besoins humains, essentiels, nécessaires aux communautés. Ce qui sous-entend la disponibilité d’agent de santé capable d’assurer les soins primaires, éloigner la maladie, réduire la mortalité et la morbidité, prévenir et lutter contre les épidémies, les endémies et les pandémies. Il s’agit pour IN.FO. Santé de former du personnel qualifié paramédical pour contribuer à répondre efficacement aux besoins de santé des populations.
Rappelons qu’au Sénégal, le développement des ressources humaines dans le secteur de la santé est marqué par un déficit important en personnels qualifiés, notamment en infirmiers et sages-femmes d’Etat. La résultante de cet état de fait est la difficulté d’accès aux soins et la fermeture de nombreux postes de santé à Dakar, mais surtout dans les régions «enclavées».
Ceci a entraîné une situation sanitaire préoccupante avec des indicateurs alarmants. Parmi ceux-ci, on peut citer la morbidité et la mortalité maternelle et infantile qui risquent de s’aggraver si des mesures urgentes ne sont pas prises. Ce même phénomène constaté dans presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, a amené l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à faire de la décennie (2005/2015) celle des ressources humaines en santé.
La mise à contribution des écoles privées de santé pour la formation de personnels de santé compétents constitue ainsi, pour nos pays, une alternative pour disposer de personnels qualifiés, compétents, pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) puis des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2035.
C’est ce que l’Etat du Sénégal a compris très tôt en invitant le secteur privé dans la formation professionnelle par la promulgation de la loi 94-82 du 23 décembre 1994 à s’engager dans l’appui effectif de ce secteur extrêmement important.
Par Ch. Seck NDONG