Covid-19/ désastre sanitaire au Fouladou: «Kolda Debout» et Doura en appoint à 1200 familles
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Les populations de la capitale du Fouladou peuvent lancer un ouf de soulagement. Leur principale préoccupation, la source majeure des insomnies et de la mauvaise humeur des responsables de familles, a été gérée par Abdourahmane Baldé indique Doura. Avec son mouvement «Kolda Debout», il a permis à plus de 1200 familles d’avoir de quoi mettre sous la dent pendant ces moments difficiles de confinement.
L’auteur de ces actes salutaires croit savoir qu’en ces moments d’incertitude, ce sont les fils des terroirs défavorisés de la République qui doivent venir en aide aux leurs, en attendant l’aide du gouvernement. «C’est comme ça; en attendant l’aide alimentaire promise par l’Etat, nous avons celle de Doura», a déclaré avec beaucoup de fierté une sexagénaire koldoise. Touchées de plein fouet par la pandémie du covid-19 qui terrorise l’humanité toute entière, les populations de Kolda sont aujourd’hui menacées de famine.
Après avoir longtemps attendu l’aide de la mairie et celle du Président Macky Sall, elles avaient commencé à désespérer. Alors que le gouvernement est en train de convoyer les vivres au niveau des départements avant de parvenir aux foyers vulnérables, ceux de Kolda sont toujours en attente. Pour certains, les nombreux fils de la région qui sont nommés ou élus à des postes de responsabilité sont, aujourd’hui, invisibles à Kolda. «Notre action s’inscrit dans l’invitation du chef de l’Etat, Macky Sall, qui a appelé les Sénégalais à plus de solidarité. C’est en attendant que l’aide gouvernementale arrive que nous nous sommes acquittés de notre devoir», a relevé Doura.
Alors que l’incertitude du moment et la vulnérabilité de l’être humain, devant ce virus venu de la Chine lointaine, interpelle tout un chacun sur le fait que les titres comme la fortune ne peuvent sauver son détenteur, dans la capitale du Fouladou, les nouveaux riches, eux, comptent leurs sous. De loin, ils continuent de donner, d’eux, l’image de dignes représentants de leur région alors que, dans les faits, ils sont absents. Ou bien, de retour au bercail, ils se font discrets; laissant les populations du Fouladou avec leur mal et leur cauchemar.
