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Lettre ouverte au Président de la République: L’heure de L’Afrique a sonné

A l’adresse de ces nostalgiques du colonialisme mus par l’extension de leur souveraineté dans ce monde du  21e siècle. Quelle aberration ?

Les virages de la cadence effrénée de la mondialisation doivent-il amener des scientifiques à conduire leurs études avec une légèreté qui frise la stigmatisation d’un peuple qui a longtemps trainé les tares de la colonisation et de la domination supposée d’une autre race.

Les genres de problématiques et prospectives (finances, environnement, gouvernance mondiale etc.), exposées face à cette pandémie doivent amener les leaders du continent africain à analyser finement la situation et d’avoir l’intelligence de la compréhension des enjeux qui sont réellement en cause.

Cette réaction attendue des leaders du continent reste un imprescriptible challenge, si l’on veut relever le défi existentiel des africains en tant que membres de la race humaine…porteurs de valeurs de civilisations et de valeurs culturelles de base authentiques.

Cet pandémie a permis à de faux champions d’être les champions à la place des vrais champions imbus de valeurs humanistes tels que le Dr SEYDI et le Dr RAOULT  qui ont fait preuve de courage et de convictions devant la furie des scientifiques du système monde.
Ce fait qui parait anodin, pour la plupart, est pourtant le plus grand danger du siècle que nous entamons : des scientifiques qui sont aux ordres.

Un jury d’honneur doit se mettre en place, mais laissons plutôt l’Histoire les juger. Ils ont semé la peur, la zizanie, la division. Leur acte pourrait même mener à une guerre civile. Lorsqu’en parlant du 21e siècle, certains soit disant scientifiques pensent que  l’on peut le faire sans les africains au point de vouloir tester un vaccin sur un peuple dont  l’humanité est mise en doute, il faut impérativement rompre le silence devant l’insouciance et l’irresponsabilité de certains individus.

Aujourd’hui c’est la guerre déclarée partout, la guerre des masques au nom des intérêts des pétrodollars, il n y a plus d’amitié franco-allemande, franco-américaine etc.

Face à cette situation, faudrait-il, au préalable, que la prise en charge de la problématique de la souveraineté des pays africains puis se poser ?

La production quotidienne des hommes et femmes, issus de tous les corps de métiers et activités (formels et informels), reste un indicateur majeur de la trajectoire de nos peuples, à l’édification de notre continent. Les meilleurs hommages consacrés à ses acteurs, est d’en faire un patrimoine, dont ils seraient les gardiens actifs.

Monsieur Le Président de la République

Votre leadership dans le continent n’est plus a démontré. Vous avez pris part aux rassemblements historiques qui ont marqué ces dernières années en plaidant pour un nouveau regard sur l’Afrique. Interlocuteur privilégié de la communauté internationale, vous avez notamment profité de la COP 21 pour inviter les pays du Nord à contribuer au financement de l’électrification de l’Afrique. Vous avez ainsi placé le continent africain au centre des discussions internationales, mettant en avant le fait qu’un nouveau regard doit être porté sur l’Afrique. A l’occasion de l’Africa CEO Forum tenu à Genève en mars 2017, vous avez déclaré que “Dans un monde où nous avons besoin des uns et des autres, l’Afrique doit trouver, toute sa place, comme un continent majeur, qui aspire au progrès et à la prospérité”.

A une autre échelle, je veux parler de la diplomatie du voisinage : De Abdou Diouf à Vous, en passant par Abdoulaye Wade, chaque Président a eu à faire face aux enjeux de son époque. Nos relations avec nos voisins, c’est la ceinture de sécurité autour de nous. Nous sommes dans le même espace culturel, linguistique et religieux. Le pont érigé entre le Sénégal et la Gambie est un symbole de fraternité et de solidarité et va mettre fin à la discontinuité géographique.

C’est dire que tout un continent fonde ses espoirs sur vous et sur votre leadership pour préserver l’Afrique. Mais aussi pour que l’Afrique prenne à jamais la place qui lui revient. Faut-il rappeler que le Sénégal a été le premier pays au monde à avoir expérimenté la chloroquine avec des résultats plus que probants.

Au sortir de cette pandémie, l’Afrique doit systématiquement être engagé dans un chantier aussi honorable qu’existentiel : Le chantier de l’émergence.

Papa Samba DIOUF

Président du Mouvement Jarigne Sénégal (MJS)

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Dakar/Sénégal

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