Site icon DEVINFOS

Nguékokh dans l’axe Dakar-Thies-Mbour: Dr Magatte Bâ vante la position stratégique de sa commune

                 

Le coordinateur de la Convergence des cadres républicains (Ccr) au niveau du département de Mbour essaie d’intervenir dans la plupart des secteurs. Au cours d’un entretien accordé à notre rédaction, Dr Magatte BA, a fait l’économie des activités menées à Nguékokh avant-même sa situation de directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana). Il a fait état de la position stratégique de sa commune dans l’axe Dakar-Thiès-Mbour pour l’émergence du Sénégal.

Par Cheikh Seck NDONG

Etant natif de Nguékokh, Dr Magatte Bâ s’implique dans beaucoup de domaines, en termes d’investissement, pour que sa commune soit meilleure. Il est professeur d’enseignement secondaire. Dans le domaine de l’éducation, en tant qu’étudiant, il fait partie de ceux qui ont entrepris des démarches en rapport avec les parents d’élèves pour obtenir un lycée. Ce qui fait que la commune dispose de onze (11) CEM, avec l’appui du ministre Feu Djibo Leyti Ka qui leur a aidé de pousser le dossier au mieux.

Dr Magatte Bâ atteste que sa ville natale est dans une position très stratégique au cœur d’un triangle très bien perçu par les autorités publiques, Dakar-Thiès-Mbour, à moins de 10 Km du grand Aéroport International Blaise Diagne. Il y a aussi pas loin de la région côtière avec un marché urbain qui fait que si on pratique l’agriculture, l’élevage, l’aquaculture, et développe certaines activités, qu’on arrive à transformer les produits, Nguékokh est là en pole position pour capter tous ces avantages autour de la commune. Il estime que c’est possible parce que le potentiel est là ; «au bord de la route nationale, les éleveurs ont 126 ha grillagés avec l’appui des services de l’Etat qui interviennent». A l’intérieur de cet espace qui est à 60 km de Dakar, il y a un forage qui leur permet de cultiver, développer l’élevage, la sylviculture, la pisciculture, tous les aspects liés à la production.

Dans le domaine de la santé, l’activité la plus importante que le coordinateur de l’Alliance pour la République (Apr) au niveau de la commune de Nguékokh a cité c’est la journée médicale organisée en 2012 où ses collaborateurs et lui ont réuni beaucoup d’expertises du secteur. «Pour la première fois, on voyait un cardiologue et d’autres spécialistes s’installer dans le poste de santé de Nguékokh et recevoir des patients; il y avait des médecins en chirurgie qui ont opéré toute la journée, une équipe de six (6) sages-femmes venue de Mbour. Par la grâce de Dieu, on a même sauvé une personne», a-t-il souligné. Dr Magatte BA et ses partisans ont fait beaucoup d’actions de ce type; «sans compter l’ophtalmologie, la pédiatrie, etc, et la population s’en est bien félicitée».

Interpellé par les journalistes sur la gestion municipale, le coordinateur de la Ccr a répondu que c’est le conseil et la population qui décideront. «Quand on installait l’équipe municipale en 2014, j’ai pris sur moi de me déplacer vers le maire pour l’inviter à appuyer le Président de la République dans le sens d’élargir sa base politique dans l’ensemble du département de Mbour et tout le pays. Et nous avons travaillé dans sens-là ensemble jusqu’à ce qu’il devienne lui-même député. Ensuite jusqu’à ce qu’on réélise S.E.M. Macky Sall au suffrage universel et Nguékokh était aussi de la partie», a relevé Dr Bâ. Il reste très ouvert : «vous avez pu remarquer que je n’ai pas de sens interdit ; qu’il s’agisse de ceux qui sont avec nous dans la grande majorité présidentielle, la Coalition Benno bokk yakaar (Bby), et ceux qui sont dans l’opposition, j’ai une bonne approche avec tout le monde pour faire de sorte que les différents acteurs de la commune s’unissent au tour de l’essentiel».

Le message que ce leader de l’Apr a donné aux jeunes c’est que la problématique de développement de Nguékokh nécessite la contribution de chaque compétence; «parce que l’union fait la force». Sur cette dynamique Dr Bâ travaille aussi avec les jeunes, notamment sur les domaines socio-économiques pour qu’ils puissent entreprendre et avoir des emplois décents. Concernant les femmes, il s’attèle pour leur accès aux financements. «Dans un premier temps, en 2013-2014, un jet de pas moins de 40 Groupements d’intérêt économique (G.i.e.) a été financé par l’appui de la Micro-finance. Certains s’en sont sortis tant bien que mal, d’autres moins bien», a-t-il dit. Après, ses partenaires ont repris avec une autre fourchette financière.

C’est le lieu, pour lui, de dire que toutes les communes doivent se réorienter dans leur politiques de développement territorial vers les aspects économiques. Selon Dr Bâ, c’est facile de travailler quand on a les ressources, les services sociaux de base; eau, électricité, éducation, santé. Cependant, il importe pour lui d’instaurer des cantines autour des marchés, récupérer les fiscalités. Le Dg de l’Ana trouve que le plus difficile c’est l’emploi, l’entrepreneuriat local pour que les Petites et moyennes entreprises (Pme) puissent générer des retombées économiques à Nguékokh au profit des populations. A son avis, cela va améliorer leur niveau, leur cadre de vie.

 

 

 

 

 

 

        

 

 

Quitter la version mobile