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Le MAER à la Fidak 2019: «l’horticulture, le sous-secteur champion de l’Agriculture»

La direction de l’analyse et de la prévision des statistiques agricoles (Dapsa) a dépêché un des leurs, Alassane Seck, qui s’est occupé de créer une innovation par rapport à la participation du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural à cette édition 2019 de la Foire internationale de Dakar (Fidak).

Le Directeur général de l’Horticulture, Dr Macoumba Diouf, estime que c’est une innovation par rapport à la participation de leur ministère dont la présentation en a améliorer la visibilité des structures mais aussi de leurs réalisations et surtout l’animation du stand du département de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

Dr Diouf a souligné que toutes les structures du ministère ont eu une demi- journée; deux structures présentent par jour. «Ça donne l’occasion de partager avec les acteurs et de mieux se mettre à niveau par rapport à ce que les uns et les autres ont pu faire. Donc, c’est une avancée», a relevé M. Diouf. Il a salué cette belle initiative qui a permis, dans le cadre de la journée dédiée à l’horticulture, de développer un thème intitulé ; ‘’Bilan des réalisations de 2012 à 2018 et perspectives pour le secteur horticole au Sénégal’’.

Cette thématique a permis aux acteurs du secteur horticole de parler ou de restituer. «Nous sommes juste un porte- drapeau d’un ensemble d’acteurs ; parce l’Etat impulse, soutient, accompagne mais en réalité, les acteurs directement concernés, ceux qui sont sur le terrain, les commerçants, transformateurs, exportateurs, importateurs, étaient tous là», a expliqué le directeur de l’Horticulture. «Nos compatriotes installés dans la diaspora qui ont décidé de revenir pour investir dans l’horticulture », dit-il. M. Diouf a déclaré qu’avec l’avènement du Président Macky Sall à la tête du pays, en 2012, leur a permis d’engranger des acquis sans précédent dans le domaine de l’horticulture.

«Dans des records de production, on a fait de l’horticulture le sous-secteur champion de l’agriculture; parce qu’on a battu tous les records de 905 000 tonnes à 1 446 000 tonnes de fruits et légumes avec des exportations qui ont plus que doublé de 56 000 tonnes à 122 000 tonnes», a-t-il révélé. Prenant le cas de la filière pommes de terre, il rappellera qu’en 2012, le Sénégal était totalement dépendant des importations; en 2018, on a couvert 8 mois et le prix n’a jamais dépassé 500 F Cfa, alors qu’importé le prix peut s’élevé à 800 F Cfa le kg, même chose pour l’oignon…

 

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