Pour apporter sa contribution à la participation du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (Maer) à l’édition 2019 de la Foire internationale de Dakar, l’Agence nationale d’insertion pour le développement agricole (Anida), le tuteur du Projet d’appui à la réduction de la migration à travers la création d’emplois ruraux au Sénégal (Pacersen) a mis l’accent sous l’angle des activités.
En phase avec le Plan Sénégal émergent (PSE), le directeur de l’Anida, M. Malick Sarr, a indiqué que le Pacersen constitue une bonne articulation entre les programmes stratégiques du Maer qui pose les jalons d’une agriculture moderne afin de créer un environnement socio-économique décent qui puisse donner des opportunités aux jeunes des régions à forts potentiel migratoire. L’Agence espagnole de coopération internationale et de développement (Aecid) et l’Ambassade d’Italie au Sénégal, en partenariat avec l’Anida, mettent en œuvre le Pacersen. Ce projet, évalué à 2O millions d’Euro (13 milliards de F Cfa), est financé par l’Union européenne.
Le Co-directeur national du Projet d’appui à la réduction de la migration à travers la création d’emplois ruraux au Sénégal pour la composante Sud et Est qui concerne les régions de Kolda, Sédhiou et Kédougou, Aliou Gaye, a fait comprendre que le projet est en phase de réalisation de fermes de trois types. L’autre composante, gérée par Serigne Modou Mbaye, couvre cinq autres régions que sont Diourbel, Tambacounda, Kaffrine, Louga et Fatick.
«Il y a des fermes villageoises qui peuvent s’étendre sur surfaces de 5 à 15 ha dans lesquels on peut développer des activités diversifiées à savoir l’horticulture, la production laitière, entre autres. D’autres types de fermes sont à dimensions petites, 1 à 2 ha avec 0,5 ha aménagé en système d’irrigation goutes à goutes, que nous appelons fermes familiales (ou naatangué) dédiées aux promoteurs disposants de terres ; parce que si vous avez de la terre on pourra faire une ferme qui votre profit avec la possibilité de faire de l’aviculture, de développer de l’embouche), a-t-il expliqué M. Gaye.
Aussi, M. Mbaye a soutenu que ces fermes sont réalisées de manière isolée; mais si on les regroupe dans une même superficie (en fermes warwi autour d’un forage, d’un magasin, d’une case foyer). Là, ce sont des promoteurs privés qui sont installés et fonctionnent en toute autonomie au niveau de la ferme en partageant le bien commun, le forage. Il a fait état d’autres types de variantes de fermes mais ce sont là les modèles standards.