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Ousmane Cissé sur la polémique autour du pétrole et gaz : «Aucune loi dans le code du pétrole n’interdit que Aliou Sall soit opérateur»

Les populations de Kébémer, à travers différentes couches sociales, religieuses, culturelles, politiques, professionnelles, se sont réunies, ce samedi, au siège du Conseil départemental pour rendre hommage au Président de la République, Macky Sall, à travers le coordinateur communal de l’Apr, Ousmane Cissé. Interpellé par la presse, l’ex-directeur des Mines et de la Géologie s’est prononcé sur la polémique autour du pétrole et du gaz. Selon lui, il y a aucune redevance de l’Etat que BP puisse s’arroger ou qu’une autre entreprise privée puisse s’arroger pour après se le partager.   

En tant qu’ancien directeur des Mines et de la Géologie pendant près d’une dizaine d’années, Ousmane Cissé s’est prononcé sur la question du pétrole et du gaz au Sénégal. Selon , la polémique est certainement au fait qu’il y a Aliou Sall. «Le débat posé n’est pas sur le pétrole et gaz, mais sur le frère du Président de la République. Je suis sûr que si un autre sénégalais avait des dans le secteur, il ne serait pas aussi acculé qu’Aliou Sall l’est», a-t-il relevé.

M. Cissé pense que les concitoyens, ceux de l’opposition surtout, doivent savoir que ce dernier est un sénégalais qui doit jouir de ses droits civiques mais également de ses droits économiques. Il doit pouvoir avoir des activités dans ce pays et dans tous les domaines, tous les secteurs ; «car il n’y a aucune loi dans le code du pétrole comme dans le code des mines qui interdit que Aliou Sall soit opérateur, ou bien détenteur d’actions». M. Cissé croit qu’aujourd’hui le débat est posé par des opposants qui ont perdu l’élection de la façon la plus flagrante parce le Président Macky Sall a été réélu, à leur surprise générale au premier tour, et ils cherchent à créer un débat qui ne l’est pas.

A son avis, les questions qui sont posées sont simples. Les informations nouvelles qui ont été apportées portent sur trois choses: «premièrement, selon la presse internationale, pour ne pas citer, qu’il y a un paiement de 25 000 dollars par mois pour Aliou Sall ; pour cela je ne vois pas de problème quand un privé s’accorde avec un autre privé pour un salaire négocié librement entre l’employé et l’employeur. S’il en est ainsi, ce n’est pas un problème ni pour l’Etat, ni pour quelqu’un d’autre parce que c’est la société qui paie à l’employé ce salaire. Deuxièmement, on dit qu’il y a un montant de 250 000 dollars qui a été payé et qui devait être payé à l’Etat; mais les rapports de l’Ite de 2013 à maintenant ne montrent aucune trace de ces paiements. Et s’il en était ainsi, où est le problème. Quand on est redevable d’un impôt, de toute façon on le payera. Déjà, nous sommes dans un contrat de partage de production dont il faut faire la différence avec celui de concession. Dans les anciens contrats pétroliers on avait des contrats de concession et l’Etat percevait ce qu’on appelle des redevances. Dans un contrat de partage de production, l’Etat a une part de la production et d’autres paiements qui sont du fait des impôts. Donc, il y a aucune redevance de l’Etat que BP puisse s’arroger ou qu’une autre entreprise privée puisse s’arroger pour après se le partager. La redevance, elle est déductible et versée directement à l’Etat».

M. Cissé a expliqué que dans le cadre des opérations pétrolières, ce qui se passe le plus souvent dans le secteur des Mines, par exemple dans le cas de Sabadola, il y a une société qui a financé les opérations et en retour perçoit des redevances. C’est une pratique qui est tout à fait normale dans le secteur du pétrole et des mines…Il s’agit de l’argent d’une société payé en redevance à une autre société, même si c’est 1 000 milliards de F Cfa, l’Etat n’a rien à perdre.

L’ancien directeur des Mines et de la Géologie trouve que dans ce pays, le problème qui se pose est que ceux savent n’en parlent pas. On est dans une situation où dix non-sachant parlent et un sachant ne parle pas; finalement la contre- vérité devient vérité. M. Cissé ne comprend pas le silence bavard de certains partisans politiques par rapport aux agissements d’opposants «au troisième tour». Il demande à ce que des comités soient mis en place pour sauvegarder les acquis du Président de la République.

Cheikh S. NDONG                             

 

 

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