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Transformation des produits locaux : Le Dg du Cosec constate le dynamisme des femmes en milieu rural…

Le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a accompagné une cinquantaine de structures  de femmes dans le cadre de la Fiara pour leur permettre d’avoir accès gratuitement aux stands  mais également pour  permettre à  celles qui viennent des régions de pouvoir prendre  en charge leurs fonctionnements à Dakar. Le directeur général du Cosec, Mamadou Ndione, effectuant une visite des stands, hier, a noté dans ce pays une avancée dans le domaine de la transformation des produits locaux.  

«Le Sénégal  peut nourrir le Sénégal et ce sont des produits naturels qui ont subi un processus de transformation qui les rend plus digeste et plus comestible tout en alliant diététique et gastronomie», a déclaré le Directeur général Mamadou Ndione. Le Cosec accompagne ces acteurs en termes de formalisation, de formation et de financement et en termes de Marketing. «Nous allons renforcer ce dispositif d’accompagnement ; parce que notre missions consiste à accompagner les chargeurs, les producteurs les importateurs  et les exportateurs  pour que le Made  in Sénégal se vende partout», dit-il.

A son avis, nos régions ne doivent pas être en concurrence. «Aujourd’hui ce qui se passe dans la production à Tambacounda et Kédougou qui est une zone homogène doit être développée davantage. Dans les autres, on doit mette l’accent sur les dotations factorielles matériel. Nous allons mettre les Pme en cluster pour les permettre d’aller le plus loin possible. Les produits comme le fonio doivent entrer dans le quotidien des Sénégalais en termes de consommation de mets. Il est important que tout le peuple se mette à consommer sénégalais d’abord  pour aider ces structures. Mais nous allons intervenir sur la chaine logistique pour les accompagner davantage», a relevé M. Ndione.

Selon lui, en termes de diagnostic, si on va dans les régions les plus lointaines on se rend compte que les chainons qui manquent sont à caractère logistique. «Nous allons travailler avec les chambres de commerce pour réfléchir sur comment mettre en place des  coopératives sous forme de centrale de vente. Par exemple une femme qui produit à  Matam doit pouvoir après sa production vendre ses produits dans d’autres centrales. Aujourd’hui la matière première dont ces femmes entrepreneuses locales ont besoin, sont souvent commandées de manière dispersée. S’ils mettaient ensemble leurs commandes cela permettrait de franchir une étape importante pour une réduction des coûts. Ce qui est important c’est la spontanéité et le dynamisme des femmes en milieu rural qui sont dans la transformation et la production», a souligné le Dg du Cosec.

Aussi, Mme Fatou Mbaye, la directrice  de la Promotion d’assistance  aux chargeurs du Cosec a soutenu que dans le cadre de leur «politique d’assistance aux opérateurs économiques et de promotion de leurs activités, le Cosec a pris 11 stands de 9 m2 attribués à 48 chargeurs qui évoluent  dans les secteurs de l’agriculture de l’artisanat et de la pèche». Dans le cadre de leur encadrement technique, ils ont mis ces stands pour leur permettre de faire connaitre leurs produits. «Ces produits issus de la transformation des céréales locales et des produits halieutiques sont bien emballés et répondent aux normes de qualité», rassure-t-elle. Le Cosec intervient dans plusieurs domaines. Aujourd’hui, précise Mme Mbaye, c’est l’assistance technique qui est mis en exergue  mais il y a l’assistance financière, juridique et logistique.

 Ch. Seck NDONG

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