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Accusé de corruption, le ministre Oumar Guèye n’entend pas laisser cette affaire…

L’air décontracté et visiblement à l’aise dans ses propos, le ministre de la pêche a démonté, pièce par pièce et avec une facilité déconcertante, le puzzle d’accusations de corruption portées contre sa personne et ayant trait à de supposés virements à son compte bancaire en guise de corruption.

Face aux journalistes, ce mardi, dans les locaux de son ministère, il s’est montré ferme, rigoureux et entend, après concertation avec son avocat, utiliser toutes les voies que lui offre la loi pour garder intacts sa dignité, son honneur et sa réputation. Le quotidien «L’Exclusif», qui a couvert à la conférence de presse, reproduit in-extenso, la déclaration liminaire.

Le journal LIBERATION dans son Edition de ce 26 Mars 2019 (N°4034), a titré à sa Une « Oumar GUEYE cité dans une sale affaire » et que « selon « Jeune Afrique », il ferait partie des personnalités ayant reçu des fonds de l’intermédiaire Phillipe Bourcier, sous le coup d’un mandat d’arrêt international ».

J’ai été nommément cité dans une affaire de corruption qui s’est déroulée au Cameroun et impliquant des autorités de ce pays.

Sur ce même registre, le site d’informations Rewmi.com affirme dans un article publié ce jour, intitulé

« CAMEROUN : OUMAR GUEYE CITE DANS UNE AFFAIRE DE CORRUPTION »

« Révélation embarrassantes pour Oumar GUEYE. Le Ministre de la pêche est mentionné dans une affaire de corruption concernant un contrat militaire de surveillance des côtes et de l’espace maritime camerounais passé le 18 Novembre 2010 entre le ministre de la défense de l’époque, Edgard Alain Mebe Ngo’o et la société espagnole DEFEX SA. »

Je tiens à préciser d’emblée que ces informations sont mensongères, fausses et dénuées de tout fondement.

Je tiens solennellement à faire les précisions suivantes :

  1. L’article de Libération citant le journal Jeune Afrique, affirme de manière péremptoire à sa « Une », ma responsabilité dans cette affaire alors que dans les développements, il n’est aucunement fait mention de mon implication dans ce dossier et le journaliste reconnait lui-même avoir « pu consulter l’acte d’accusation du juge étalée sur 90 pages ».
  2. Le journal Jeune Afrique source du journal Libération avance que l’affaire s’est déroulée entre 2006 et 2013

Je suis membre du Gouvernement depuis 2012, en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (2012 à 2013),

Ministre du Tourisme et des Transports Aériens de 2013 à 2014 et depuis 2014 Ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime.

En aucun moment dans l’exercice de mes fonctions ministérielles, je n’ai eu à m’occuper de questions d’armement.

de la République, n’a eu à avoir des contacts avec la société DEFEX.

Je n’ai jamais eu de compte bancaire ni en Suisse, ni en Espagne, ni au Cameroun.

Personne ne peut tracer dans mon unique compte bancaire un tel virement.

Mesdames et Messieurs, les journalistes, depuis que le Président de la République Macky SALL, m’a fait confiance en me nommant Ministre dans son Gouvernement, je me suis toujours évertué à mériter cette confiance.

Je m’emploie toujours avec toute la rigueur nécessaire et en me basant sur les valeurs qui fondent sa gouvernance à atteindre les objectifs qu’il m’a assignés.

Chers journalistes

Je tiens à vous dire que je n’entends pas laisser cette affaire passer sans une réaction appropriée parce que j’estime qu’elle pourrait entacher ma dignité, mon honneur et ma réputation.

C’est pourquoi, après concertation avec mon avocat, Maître Baboucar Cisse, j’ai décidé d’envoyer à ces différents journaux des citations directes pour qu’ils rapportent la preuve de leurs allégations mensongères et diffamatoires.

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